Alexandre Girard Un hobby pas comme les autres
Alors que certains se contentent de jouer à Pokémon sur leur console, un amateur d’impression 3D a décidé de franchir un cap en peuplant son espace de vie avec les créatures emblématiques de Nintendo. Utilisant une cabine de peinture automobile pour finir ses créations, il atteint un niveau de réalisme époustouflant.
Ses compagnons de jeu ? Charizard, Bulbasaur, Squirtle, et bien d’autres, tous imprimés à l’échelle 1:1, fidèles à leur description dans le Pokédex. Ces modèles complexes proviennent principalement de PokePrintsClub, une boutique en ligne proposant des fichiers prêts à l’impression, conçus pour s’assembler avec une facilité déconcertante.
De l’impression à la peinture : un processus complexe
- Impression des pièces sur deux imprimantes 3D Bambu Lab P1P.
- Assemblage et lissage des joints avec du mastic Bondo.
- Application d’un apprêt pour automobile suivi d’un ponçage minutieux.
Ce processus méticuleux se conclut dans une cabine de peinture professionnelle, où les pièces sont non seulement peintes mais également “cuites” pour fixer la couleur. Grâce à son emploi dans un atelier de carrosserie, notre artiste bénéficie d’un accès exclusif à cet équipement haut de gamme.
Un résultat à couper le souffle
Le travail ne s’arrête pas là. Une fois la peinture appliquée, des détails plus fins sont ajoutés au pinceau aérographe, et une touche de résine UV donne aux yeux des Pokémon un éclat vivant. Le résultat ? Des Pokémon grandeur nature, semblant tout droit sortis d’un épisode de la série animée.
Malgré l’investissement en temps et en matériel – jusqu’à 13 bobines de PLA et plus de 50 heures de travail par impression – les efforts déployés pour reproduire ces icônes avec une telle précision témoignent d’une passion véritable pour l’univers Pokémon.
Plus qu’un simple passe-temps
Ce projet ambitieux ne se limite pas à un simple hobby. Il illustre la possibilité de transcender les limites de l’impression 3D traditionnelle, en exploitant des techniques et des équipements professionnels pour créer des œuvres d’art uniques. Notre créateur souligne toutefois que ses méthodes, bien que remarquables, ne sont pas à la portée de tous, mettant en lumière la différence entre un travail amateur et une réalisation professionnelle.
En attendant de pouvoir éventuellement exposer ses créations dans des lieux plus publics, ses Pokémon peuplent désormais son atelier et sa salle de jeux, en attendant de convaincre sa compagne de leur faire une place dans le salon.
A travers cette aventure créative, il démontre qu’avec de la détermination et un brin de magie technique, il est possible de faire entrer un morceau de l’univers Pokémon dans notre réalité.
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